#5 — On change de formule.
Ou comment j'ai passé 3 mois à errer.
Nouvelle édition, nouvelle direction.
J’aurais préféré avoir cette régularité dans mes publications.
Mais je n’en avais pas l’envie car je sentais que je ne partais pas dans la bonne direction.
Grosse période de questionnements infusée par une actualité anxiogène entre contexte écononomique difficile, prémices de conflit armé, et IA toujours plus puissante.
Plutôt que d’attendre de voir, je me suis posé cette question difficile et douloureuse :
— « À quoi puis-je bien servir ? Quelle est ma contribution ? »
Je n’ai malheureusement pas trouvé une réponse toute faite ou qui me convienne parfaitement.
Mais j’ai réussi à faire le deuil de certains désirs qui nourrissaient mon égo. Le premier :
Monter une agence de branding web, suffisamment robuste pour embaucher puis un jour, céder ou transmettre un patrimoine professionnel.
Et j’ai compris qu’à l’aube de mes 50 ans, avec mes 3 enfants encore «petits», et mes 2 grands (qui attendent un père plus présent), ça ne me semblait pas une direction sereine.
Puis le rôle d’entrepreneur qui chaperonne ses employés, m’aurait écarté de sujets créatifs que j’affectionne.
À cela, ce contexte économique «chamboule-tout» ne me conforte pas dans ce type d’aventure entrepreneuriale.
J’ai alors décidé de garder pour le moment le studio FWBF sous une forme simple : celle d’un studio solopreneur (avec Marion, ma nana en super cheffe de projet) qui accompagne les PME à développer leurs marques sur les plateformes numériques.
Je me suis rendu compte au cours de ce cheminement que je n’étais pas mauvais à inspirer mes connaissances, mes potes à se lancer ou à se développer dans leurs activités entrepreneuriales.
Je suis bien meilleur à les aider, à prendre du recul et à leur fournir des actions concrètes à accomplir que pour moi-même.
Je pense que c’est souvent comme ça.
J’ai donc décidé de faire de Tangerine club, cette marque qui accompagnera les TPE, les freelances, les solopreneurs à se développer.
Ces pros là n’ont hélas pas la possibilité de se payer des prestations d’agence hors de portée niveau budget.
Et je pense que je peux les aider.
Là où ce n’est pas si simple :
C’est que je ne veux pas me positionner en tant que coach motivationnel qui assène des belles paroles inspirationnelles.
Ni être un expert exclusivement technique qui derrière son jargon technique, à coup de «scale», de «funnels», de «CTR» n’arrive finalement pas être compréhensible.
Enfin, le dernier rempart à franchir est le coté premium car dans ces deux profils, très souvent, la qualité de leur discours, de leur marque est je trouve approximative.
Même si mon coté perfectionniste là pourrait, contrairement à eux, m’empêcher de mettre des actions concrètes en place.
J’en ai sorti quoi de ces moments de réflexion :
Cette newsletter, Tangerine club, hebdomadaire ou bimensuelle sera un contenu qui présentera un livre à découvrir, des apps à tester, des vidéos pertinentes pour apprendre
Sunday
NotesKnots est un concept fort, pour le moment sur mon compte personnel Instagram qui avec un ton cynique doux-amer évoque nos quotidiens parfois compliqués.
Ce que j’ai à faire ces prochains jours :
Me tenir à un rythme de travail entre la conception de ces contenus, l’accompagnement Tangerine club et mes clients actuels pour FWBF.
Mettre au carré tous les espaces publiques sur lesquels j’apparais pour avoir cette cohérence.
Travailler encore sur ce système de second cerveau dont je commence à entrevoir enfin un modèle. Et je reste convaincu d’ailleurs que c’est le point d’entrée nécessaire pour toute personne qui veut se lancer dans sa marque personnelle.
J’ai beaucoup parlé de moi. J’aimerais ne pas le faire. Je suis toujours embarrassé arrivé là à écrire ces lignes et de me dire :
— «Waaatch, c’est vachement autocentré.»
Et pourtant je me fais rarement cette remarque quand je regarde d’autres comptes de créateurs. J’ai un truc à dépasser sur ce sujet.
D’autant que je trouve passionnant de regarder comment les autres créateurs documentent leur parcours.
Voilà je vous livre ça comme ça, à qui voudra bien le lire. Ça fera, je pense, écho à d’autres lecteurs ici qui sont en plein questionnement.
Je n’ai pas envie de conclure par une citation «pouêt-pouêt», et pourtant je vais me risquer de finir par ça :
Au dessus des nuages, le soleil.
Puis les nuages reviendront, et il y aura toujours le soleil au-dessus.



Je trouve hyper intéressant ton idée du second cerveau comme point d’entrée d’une marque perso : au fond, clarifier ce qu’on collecte et comment on pense, c’est déjà une forme de branding
«J'ai envie de prendre la parole, mais de quoi vais-je parler ?».
On se le dit tous. Parmis les solopreneurs que j'accompagne, c'est l'un des premiers freins pour la prise de parole.