#0 — Un soir, j'ai commencé à écrire pour Tangerine club
Ou comment je me suis chauffé à écrire ce qui me passait par la tête.
D’abord, je te souhaite la bienvenue et t’encourage te poursuivre cette lecture.
Pour ça, va falloir que je m’arrache à te donner envie de poursuivre.
Et la première des étapes, c’est de trouver son style.
Je suis de cette génération, où ton prof de français te demandait de mettre des conjonctions de coordination à chaque début de phrase, d’employer les adjectifs les plus sophistiqués.
En même temps, j’ai grandi au début de mes aventures professionnelles dans un milieu où on causait assez crûment.
Du genre : - « Tu vas retirer des doigts du cul avant qu’il ne cicatrice. » ou bien encore « Enlève les mains de tes poches avant que tu en aies une qui éclate !»
Je me suis donc construit sur un mix «je-te-parle-savant-mais-je-tutoie-facilement».
Clairement, je ne vais donc pas jouer un rôle, y mettre les formes et écrire comme je parle.
Dans ma tête, c’est le bordel mais ce n’est pas grave.
Non, je ne suis pas diagnostiqué :
bipolaire
schizophrène
HPI
Pas encore.
Je souffre certainement d’un déficit de l’attention mais qui aujourd’hui n’est pas atteint de ce trouble ?
Je suis certainement, multipotentiel et à aujourd’hui je ne sais pas si c’est une tare ou une qualité.
Ça me joue des tours, mais ça me permet aussi d’explorer des tas de domaines avec du coup une frustration permanente de ne pas encore faire tel ou tel truc.
On y vient. Je vais t’embarquer dans mon quotidien, où j’ai décidé de relancer une activité entrepreneuriale (j’y reviendrai en temps voulu) : la conception web mais pas que (je reviendrai aussi sur ce point).
Avec une maison, en plein travaux,
5 enfants, surtout 3 à charge et encore petits (4, 2 et 6 mois),
À presque 50 ans,
Dans un contexte où tout le monde te dit te rester accroché à ton CDI comme une moule à son rocher, quitte à être asphyxiée.
Du coup, écrire c’est déjà un exutoire. C’est prendre ce temps, régulièrement. Une fois par semaine par exemple, de faire une rétrospective. Comme dans une bonne vieille équipe Agile.
De pratiquer le “reverse gap”, de regarder le chemin parcouru, pour apprécier cette progression. De pratiquer alors cette forme de gratitude.
Et comment cette newsletter va t-elle s’articuler ?
Je n’ai pas encore de plans très clairs sur le format. Je vais faire en fonction de mes envies, du temps que je peux y accorder et des outils utilisés.
Faut pas se mentir, par exemple l’IA change clairement la donne sur la création de contenus, tout au moins l’amorce inspirative.
Je pense partir sur un format comme celui-ci :
Une réflexion personnelle sur les jours passés, les projets, comme un diariste,
Une lecture recommandée avec des passages choisis de livres que j’ai lus, à condition que je ne m’endors au bout de la 5ème ligne. Sinon, je ne vais pas avoir grand-chose à partager.
Mais aussi des podcasts, ou des vidéos sur la productivité, l’entrepreneuriat, l’organisation, le bien-être physique et mental. Ce sont des side-subjects, qui sont importants d’évoquer quand on essaie de construire une entreprise quelque soit son domaine d’activité.
Ce qui veut dire, que je ne parlerai donc pas ici de mes expertises sur l’ux/ui, le product design, la conception web,…et que je réserve ça sur une plateforme comme LinkedIn
De parentalité. Je sais, tous ceux qui n’ont pas d’enfants, et qui ne souhaitent pas en avoir (choix que je respecte profondément) font maintenant s’enfuir de peur que je les saoule avec les prouesses de mes gamins.
Non promis, je vais essayer d’aborder ça de manière responsable.
Pour être encore plus précis, parler de ces side-subjects, c’est partager par exemple :
Un test d’un accessoire I.N.D.I.S.P.E.N.S.A.B.L.E
Une vidéo sur «Comment construire un second cerveau ?»
Une app nécessaire à installer sur son Mac, son iPad ou son iPhone. Ah là, déso tous les haters de la marque à la pomme, je ne peux rien pour vous. Je travaille sur Mac et ne suis pas prêt de changer.
Et puis d’autres trucs auquels je n’ai pas encore pensé.
Et tu penses que ce contenu va être utile ?
J’espère. Et si ça permet de confronter, de partager ma vision avec d’autres sur ces sujets. C’est gagnant-gagnant.
Je crois d’ailleurs beaucoup à des relations sociales de plus en plus profondes et authentiques.Si je peux apporter alors cette mini-contribution, et que c’est apprécié (ou détesté aussi d’ailleurs) alors la mission est remplie
En conclusion
Je ne veux surtout pas me mettre la pression sur la création de ce type de contenus. Je ne suis pas prêt à me cogner des sessions de brainstorming pour savoir ce que je vais y mettre. Je mise sur le naturel et le flow, tant est que ça puisse exister et durer.
Même si je le fais aussi pour «vider ma tête», je vais être vigilant sur le temps que j’y passe, histoire que je ne crame pas de l’énergie précieuse pour d’autres sujets.
Bah voilà, j’ai fini pour ce soir.
J’ai dû y passer au moins 3/4 d’heure. Je n’ai pas regardé. Faut dire que c’est sympa d’écrire sur Substack.
Je pense que cette police serif élégante y est pour quelque chose, ainsi que la longueur des lignes bien optimisée. Les bases des règles typographiques.
Mais là je digresse.
On se dit à la semaine pro. Je compte sur vous. Comptez sur moi.
À très vite.

